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Transports propres : la nouvelle bataille de l’Union Européenne

Après les propositions de création d’une Banque européenne du climat par le climatologue Jean Jouzel ou encore l’eurodéputé belge Bart Staes, la transition écologique est plus que jamais au coeur des préoccupations nationales, européennes et mondiales. L’Union européenne s’empare du problème et tend à une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur du transport.

En 2016, selon une étude de l’Agence Internationale de l’Énergie, le secteur des transports représentait 24,4% des émissions et occupait donc la deuxième place du secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre, après celui de l’énergie et de l’électricité.

Le Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe : pilier de la politique européenne des transports

 

Le volet « transports » du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe finance les travaux d’infrastructures de transport, nouvelles ou existantes, en Europe. Grâce à celui-ci, plusieurs projets ont pu être financés, notamment le projet « Seven Europe Network », porté par l’entreprise montpelliéraine Seven Occitanie, à hauteur de 4,4 millions d’euros. Ayant pour objectif d’ouvrir 13 stations bioGNV, ce projet est l’un des seuls français à avoir obtenu une subvention pour cet appel. Un nouvel appel à propositions dans le cadre de ce programme devrait être lancé courant 2019 et d’autres programmes sont disponibles : le Fonds de cohésion, le FEDER, le Fonds européen d’investissement et Horizon 2020.

Les grands responsables de la pollution atmosphérique, les transports, sont trop nombreux pour pouvoir continuer à utiliser des carburants nocifs. Dans l’Union européenne, il existe plus de 250 millions de voitures particulières. Environ 5 % d’entre elles sont équipées de groupes motopropulseurs ou utilisent des carburants alternatifs. Il faut alors trouver de nouvelles initiatives afin de modifier la conjoncture.

Gaz à effet de serre et qualité de l’air : la préoccupation grandissante de l’Union européenne

 

L’Union incite alors à stimuler l’innovation pour réduire les émissions excessives de gaz nocifs, en s’alignant avec les objectifs de la COP21. En effet, la Commission européenne a lancé un prix pour le moteur le plus propre du futur, dans le cadre du programme Horizon 2020, avec un budget de 3,5 millions d’euros. Ouvertes depuis 2016, les candidatures fermeront le 20 août 2019.

Dans le cadre de ce prix, les candidats devront limiter au plus bas les émissions de NOx (oxydes d’azote), de particules nocives et d’autres polluants, dans des conditions réelles de conduite sur route ainsi qu’en laboratoire. Ils devront assurer les bonnes performances, la sécurité et un coût acceptable du moteur, mais aussi améliorer le rendement énergétique, le niveau sonore et les émissions du véhicule.

Selon une étude publiée dans la revue European Heart Journal, 8,8 millions de morts par an dans le monde, soit 16% des décès enregistrés dans le monde, sont dus à la pollution atmosphérique. Il est donc urgent d’agir puisque ce chiffre augmente chaque année. En effet, en 2016, le bilan était déjà de 6,5 millions de morts.

Bien que les élections européennes du 26 mai 2019 marqueront sûrement un tournant décisif soit vers une protection plus forte de l’environnement, soit vers la réduction des efforts, les stratégies adoptées par l’Union imposent des objectifs contraignants à atteindre pour 2030.

Fanny Robert

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